« Appelez-nous comédiens, ou tsiganes, ou sinté, ou sinti, ou forains, ou manouches, ou gitans ou kurdes, ou saltimbanques, ou artistes, ou mamaïlloux, ou comme vous voulez. Cela nous est égal.

Nous sommes le théâtre, le cirque, le conte, la danse, le chant, la troupe, la revue, le livre, qu’importe.

Nous sommes ceux autour desquels se forme le cercle. Nous sommes le centre de l’attention, l’œil du cyclone, le mile de la cible, aussi. »

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Vertige, c’est un conte au coin du feu dans lequel se déploie le pouvoir de la parole et de l’imagination. Un pouvoir qui traverse tout le récit et permet aux protagonistes de garder espoir, malgré la surveillance des gardes du camp. Le réel et le surnaturel s’entrelacent pour donner vie à une fable résolument poétique.

Pour ce faire, le public forme un cercle assis sur leurs chaises alors qu’au milieu, le spectacle prend vie à 360°. A l’aide d’un mégaphone ou à la criée, les deux comédiens invitent le public à entrer dans leur monde pendant une heure. Décollage immédiat direction les pays imaginaires. Et puis... qui n’a jamais rêvé de pouvoir léviter ?